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Nos chers DC20 sont chouchoutés
le plus souvent et quand ils ne le sont pas, nous rêvons
de pouvoir le faire.
Vous trouverez ci-dessous la description
des abris, auvents, portiques réalisés par quelques
propriétaires pour leurs fidèles compagnons:
Alain, un auvent pour Plijadur
Jean-Louis, un auvent pour Chelleum.
Jean-Baptiste et Xavier restaure le N°4. Cette restauration fait l'objet d'un article à part dans le forum mais vous pouvez observer à l'occasion leur auvent-portique un peu similaire à celui d'alain
Vous pouvez, vous aussi, bien sûr faire
partager vos réalisations sur le sujet.
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Un
auvent portique pour Plijadur
Plijadur le bien heureux,
dispose d'un garage l'hiver en campagne. Lorsque le printemps
pointe son nez, je le ramène dans le jardin au pignon
de la maison pour procéder à sa remise en état.
Je ne disposais jusqu'alors d'aucun moyen de levage. Il fallait
donc que je me glisse sous la remorque pour positionner le cric
voiture afin de soulever le bateau. La coque ainsi surélevée,
je pouvais la caler, la préparer et passer l'antifouling.
Chaque année, je rêvais de lever le bateau en toute
sécurité
et travailler à l'abri beaucoup plus confortablement.
Comment ?
J'ai d'abord pensé à un portique métallique.
Mais ce n'est guère joli et cela encombrerait le jardin
toute l'année. L'idée d'un auvent car-port s'est
progressivement imposée. Mais il fallait qu'il soit suffisamment
solide pour porter le bateau et bien sûr esthétiquement
assez joli et pratique d'utilisation.
J'ai fait appel à un constructeur de maison bois. Il m'a
proposé
un car-port solide tout en bois qui épouse complètement
la surface disponible du terrain en pignon. Le toit est quasiment
plat pour conserver une hauteur maximale sous toute la surface
de l'auvent. Les poutres maîtresses sont en lamélé-collé et
positionnées
à 3m du sol. La façade est en red cédar. La
hauteur de l'entrée est de 2,5m.
Préalablement, j'ai fait couler une dalle en béton
brut en légère pente permettant l' évacuation
de l'eau (lavage du bateau). Les poteaux porteurs sont ancrés à la
dalle qui comporte sous chaque poteau un bloc de ciment de 50 kg
environ ( le vent peut souffler fort en Bretagne !).
Je voulais non seulement soulever le bateau mais aussi le coucher
pour pouvoir travailler confortablement sur la coque.
Pour ce faire, j'ai opté pour quatre petits palans manuels à chaine
de 500 kg de charge utile et deux grandes sangles plates de 6 cm
de large et de 4 M de long. Je peux ainsi coucher le bateau en
actionnant les deux palans à chaine situés d'un même
côté du bateau.
Luxe pas forcément nécessaire, j'ai aussi installé un
palan central d'une tonne utile qui permet de soulever le bateau
par un seul point.
Pour information, les charges de rupture des palans et des
sangles sont trois à quatre fois plus importantes que
les charges utiles. Il est donc inutile de surdimentionner vos équipements.
J'ai fait quelques essais de levage du bateau. Je soulève
seul le bateau en quelques minutes et le pose par terre après
avoir sorti la remorque. Avec quelques pneus de protection, je
pourrai coucher le bateau sans problème.
L'atelier est prêt. Le bateau rangé dans son garage
en campagne. La voiture a trouvé place sous le carport pour
l'hiver.
Place aux photos qui valent mieux qu'un trop long discours. |